On dit souvent que le meilleur moyen d’aller d’un point A à un point B, c’est la ligne droite… Dans la réalité de la vie professionnelle, est ce vraiment toujours le cas? Bien sûr il y’à ceux pour qui tout est écrit d’avance. Belles études, beaux parcours, beaux métiers, faisant chemin sur cette ligne bien droite et continu qui les conduira probablement vers les sommets. Mais il y’à ceux aussi qui au cours de de leurs expériences de vie vont changer de cap, se remettre en question par choix, nécessité ou obligation. Je fais parti de ces Êtres aux parcours sinueux et marqués d’embuches et qui se cherchent. Non pas qu’aucun choix ne s’offre à moi mais ce dernier implique un intime investissement personnel. Créatif, artiste, photographe, graphiste… tout et si peu à la fois. Reconnu, critiqué, sans cesse soumis au doute de la page blanche et soumis au jugement d’autrui. Quand on a connu une mésestime de soi était-ce un choix judicieux? Eh bien je répondrai que de tout temps je me suis irrémédiablement senti attiré par le monde de l’image que j’envisageais comme moyen d’expression. Une envie inconsidérable m’habite de créer des ambiances, des univers. Et qu’importe que j’ai pu entendre « tu n’as pas l’oeil » ou « tu n’es pas fait pour ça ». Moi ce qui parle c’est mon âme, mon coeur, une part de mon ADN.
J’ai commencé mes premières compositions avec Photoshop 7, à l’adolescence. De manière autodidacte, j’ai suivi des tutoriels sur Internet pour apprendre les rouages de ce logiciel. Un peu plus tard j’ai fait l’acquisition d’un FUJI S9500 pour faire mes propres images à intégrer dans mes compositions. Là encore… lectures, tutoriels et beaucoup d’heure d’expérimentation et de pratique pour me perfectionner dans la photographie.
Ensuite, embauché au sein d’une imprimerie à Bâle, j’ai appris à utiliser Illustrator et Indesign. Bien que je sache aujourd’hui utiliser les fondamentaux de ces derniers, il me manque ce petit plus pour pleinement me les approprier et laisser libre court à ma créativité. Certains qui comme moi sont autodidactes connaissent certainement cette frustration quand certaines connaissances nous échappent. Je ne cherche pas à être en concurrence avec un graphiste ou un photographe issu d’une grande école… je veux tout simplement être moi. Trouver mon identité, mon style et que mes compositions marquent par ce qu’elles dégagent; qu’elles soient reflets du travail, du soin, de la sensibilité que j’y mets.